Je me suis offert mon premier gong en 2003. Trouvé dans un petit
village vietnamien. J'étais loin de me douter à l'époque que jouer du
gong allait transformer ma relation à moi même, aux autres, à l'univers.
Première révélation lors de mon premier bain de gong 10 ans plus
tard.... Comme l'impression soudainement d'avoir décollé, accrochée à
l'arrière train d'un avion... Que s'est- il passé ? Fascination
instantanée. Longtemps j'ai cru que c'était l'unique façon de jouer du
gong... Et puis j'ai croisé la route de Mark Swan. Il m'a montré la
subtilité cachée derrière la pratique du gong. Notamment la subtilité
des gongs planétaires. Du travail vibratoire quasi chirurgical qu'ils
peuvent opérer au niveau des mémoires cellulaires. De l'élévation à
laquelle ils permettent d'accéder si on leur laisse la place d'agir
comme des maîtres.
Il serait trop long de décrire toutes les
réalisations qui sont venues à moi par cette pratique. Mais quand Mark
m'a demandé de jouer du gong de Venus de la main gauche, tout a basculé.
Ce bras gauche atrophié à ma naissance me laissant avec une conscience
partielle de moi même, que j'ai longtemps ignoré, puis détesté et enfin
tenté de soigner , en vain... Soudain ce bras dans son imperfection
était juste l'instrument parfait. Le fait de ne pas pouvoir en contrôler
le mouvement laissait la liberté au gong de vibrer sans que ma volonté
ne puisse réellement interférer. Aucun contrôle de ce qui se passait..
Et pourtant la vibration qui en est sortie était cristalline, touchant
les cœurs. Touchant mon cœur. Depuis je m'incline devant cet
enseignement et je m'attache à le transmettre.